Bonjour, je m'appelle Christophe, je partage avec vous mon témoignage grâce à mes poésies !
Je commencerais par la mort et la résurrection!
Je suis un enfant de la D.A.S.S.,
j’ai d’abord vécu a partir de 6 mois au foyer, a 14 mois une famille
adoptive, c’était une grand-mère qui par la suite, elle a eut des
problèmes de santé, ensuite j’ai vécu chez sa fille, mais là aussi cela
a été un échec.
Le juge pour enfants m’a alors placé dans un
foyer, mais, là-bas j’étais un punching-ball et même si parfois je
montrais de la joie, à l’intérieur j’étais triste.
Je vivais
dans ma bulle et la mort était pour moi un refuge, puis j’ai entendu
parler du seigneur et j’ai vu des personnes qui priaient ce Dieu.
Qui est ce Dieu, qui laisse des personnes à la rue ?
Qui est ce Dieu, qui laisse des personnes avoir de la haine pour les hommes de couleur ?
Qui est ce Dieu, qui laisse des hommes, des femmes et des enfants mourir de faim?
Qui est ce Dieu, qui me laisse seul, qui voit des parents qui divorcent, voit des enfants grandir sans leurs parents !
J’ai fais des tentatives de suicide, mais la seule fois où je me suis approché de la mort, c’est le jour où je me suis battu.
J’étais chaud, lui, était en état ivresse, il me cassa une bouteille sur la tête.
C’est
mon ancienne amie qui m’a raconté comment j’avais le cou ouvert, le
médecin qui m’a recousu, m’a annoncé que j’avais eu une chance inouïe,
car 5 mm plus profond, il aurait touché ma carotide.
Malgré la présence de mon amie, j’avais de la colère contre ce Dieu, j’aurais voulu fuir ce monde.
Voici un poème qui parle de ma tentative de suicide:
Ma douleur me plonge vers la mort,
Ma vie va bientôt s'éteindre.
Ma vie fut brisée.
Dans grand un silence, mon coeur s’éteint
Les cachetons me ferons dormir,
Mon coeur cessera d'aimer,
Mon coeur cessera de partager,
Ce monde m’a brisé.
Qui voudrait m'arrêter ?
Un amour d'illusion,
Un amour de rêve,
Des caresses qui n’avaient aucun sentiment.
Tout n’était que mirage,
La mort m'appelle,
Elle me poursuit.
Je n'ai plus faim de cette vie,
Le désespoir me frappe,
Un enfant, avec le regard vide,
Il a cherché l'amour,
Des yeux, pour regarder le vide.
Grandir sans sa maman,
Un enfant, avec le regard du désespoir,
Seul, seul, seul ......
Face à la froideur,
Face au doute,
Quand frappe le désespoir.
Coup de tonnerre, foudre,
Fracassent amour et espoir,
Un enfant, un enfant, un enfant....
Désormais seul, à fuir sa vie,
Des années et des pleurs,
De fausses joies pour cacher la tristesse,
Car, il grandira sans sa maman.
Mourir à 16, 17, 18, 19, 22 ou 23 ans.
A force de douleur,
Adieu à la vie
Adieu à l’amour
Adieu à tout le monde
Au revoir, au revoir, au revoir.......
En
1995, je suis monté à Paris, ou j’ai connu les galères, la rupture avec
mon ancienne amie a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Ma vie n’avait aucun sens, je vivais au jour le jour, mon corps en vie, mais mon esprit mort et cela jusqu'en 1999.
C’est
arrivé un soir, vers 22 heures, quelqu'un frappe à ma porte. C’était ma
voisine até Marilyne, qui me demandait un coup de main.
dans sa maison il y avait sa fille et une femme magnifique et ses yeux … wouah !!!!
Ce
n’était pas facile démonter un meuble qui était accrocher a la cuisine.
alors que je ne regardais que cette femme, ce que je n’avais pas vu,
c’est qu’elle avait remarqué mon manège comme bien sur até Marlyne.
Elle me demanda d’amener un micro-onde jusqu’à la maison de cette femme
qui s’appelait Anne, mais sont vrais noms était Aurora.
Arrivé
à sa maison, je constate qu’elle ne parle qu’anglais, pas facile. Elle
me dit qu’elle est chrétienne et me propose d’aller à l’église.
Il
y a un milliard de femme sur terre et il fallait que je tombe sur une
chrétienne. Je lui explique que j’ai du mal à croire en Dieu, mais que
j’accepte d’aller à l’église. Hé oui, si je dis non, elle va croire que
je refuse de croire en Dieu et donc, va me quitter, mais si je dit ok,
j’ai des chance qu’elle reste avec moi.
Au bout de 6 mois,
nous nous marions, le dimanche, je vais l’église philippine, là-bas,
ils parlent l’anglais ou le tagalog et même si une personne me
traduisait, je ne comprendrais pas.
Tout les jeudi, il y a un
pasteur et des amis qui viennent partager la bible, mais un jour, j’en
ai marre de tout ces chose et j’ai envie de me défouler sur le pasteur.
Je luis pose toutes les questions :
Qui est ce Dieu, qui laisse des personnes à la rue ?
Qui est ce Dieu, qui laisse des personnes avoir de la haine pour les hommes de couleur ?
Qui est ce Dieu, qui laisse des hommes, des femmes et des enfants mourir de faim?
Qui est ce Dieu, qui me laisse seul, qui voit des parents qui divorcent, voit des enfants grandir sans leurs parents !
Dieu a compris qu’une barrière me bloque, m’empêche d’avancer vers Lui.
Alors il appelle até Marilyne, il y a eu une discussion avec ma femme.
ellle parle de moi en disant que j' avais du mal a comprendre qui est le seigneur.
Até
Marilyne dit que son église anglaise, a une soeur jumelle et qu’il
s’agit d’une église française. Tout mon corps se met à trembler, je
lutte, car je refuse d’y aller. Lutter avec une femme, c’est facile, mais deux, c’est trop dur!
Je
pouvais jouer Molière, être le « malade imaginaire », mais un jour ma
femme verrais bien que je refuse de croire en Dieu et ce serait la
rupture, alors le dimanche nous partons à l’église, où, nous sommes
accueillis par des personnes dont Le rôle est d’aider nos frères et
soeurs a trouver leur place, ils ont pour mission de compter le nombre
de personnes présentes dans l’église, enfants compris.
La
salle est sombre, je me trouve dans les rangées de devant et le pasteur
me voit et remarque que je suis nouveau. Je m’asseye, je regarde les
diapositives, c’est l’association de Médaire
C’est là, que
j’ai compris que Dieu ne venait pas lui même pour sauver nos frère,
mais qu’il utilise des personnes selon leurs dons.
J’ai vu des médecins qui pourraient être riche, mais qui, par amour de Christ, choisissent d’aider les pauvres.
J’ai
vue des personnes titulaires du baccalauréat, qui pourraient être
banquiers, mais qui ont choisis d’aider nos frères en leur apportant la
parole de Dieu.
Quand tout est fini, alors que je suis prêt à
partir, le pasteur me retient et je vois un spectacle qui m’intrigue,
car pour moi, dans une église français il y a que des français à la
même couleur de peau, mais là, je voie des personne qui se serrent la
main, s’embrassent sans tenir compte de la couleur de leur peau, oui,
Dieu me parle, Il ma répondu.
C’est ma résurrection.
Voici mon poème :
Fuir
ce monde, trop de souffrance, beaucoup de personne te disent : salut
mon ami, et dans ton dos, te donnent un jolie coup de couteau.
Dans
ce monde, où la loi est exploitée par tout le monde, à la fois par les
adultes et les enfants, toi comme moi, demain, pouvons aller en prison,
même un enfant peut t’amener en prison.
Tu as beau crier ton
innocence personne ne t’écoute. Ton fils fait des conneries, tu lui
mets une gifle et demain, il portera plainte, oui, il portera plainte
contre son père.
Oui j’ai envie de fuir me laisser bercer par ce chant.
La mort m’appelle, me soulage et me guide.
Mais,
il y a une lueur, une lumière, la mort me dit : si tu vas vers elle, tu
connaîtras la souffrance, la trahison, le rejet, la haine de tes frères
et tes sœurs et qui sait, peut-être que demain, tu mourras, sous une
bombe ou bien, tu te feras tirer dessus.
Alors, reste avec
moi disait la mort, elle disait aussi, moi, je ne te trahirais jamais,
tu ne connaîtras jamais ces situations alors reste avec moi.
Mais je suis attiré par la lumière, j’avance vers elle, je sens la douleur.
Ces
rosiers, avec leurs épines, m’arrachent la peau, mais j’avance malgré
la douleur. Soudain je m’arrête, car je ne peux plus avancer, mes
jambes sont douloureuses et figées, comme mon corps , j’ai l’impression
que c’était un boa qui m’écrase, sauf que là, il y a des épines.
J’ai
envie de dormir, oui c’est le chant de la mort qui est là, il me dit,
je suis là, écoute mon chant, laisses-toi bercer, puis, une main ce
tend. Je l’a prend, elle tira pour me faire sortie, je cris de douleur.
À genou je voie des sandales, je ne peux pas me lever a cause de la douleur, ma peau se déchire.
La
lumière m’empêche de voir son visage, enfin, la douleur s’arrête, je me
lève, mon corps est sale, noir et rouge de sang, je sens de l’amour,
j’ai envie d’être dans ces bras, mais je suis sale, mon corps est
déchiré, pourtant, je ne sens pas la douleur.
Les plaies se
ferment, mon corps sale disparaît, pour que je devienne tout blanc,
plus blanc que la neige, il me prend dans les bras, oui, je veux vivre
dans ce monde où, il y a le pêcher, si je souffre, je sais que mon père
est là.
Une épaule est là, un ami qui ne me trahira pas, qui
veillera sur moi, si j’ai peur, je me cacherais sur ses ailes, si
quelqu'un veut me faire du mal, mon père me protégera.
Merci papa, pour ton amour, merci car tu veilles sur mes sœurs et mes frères, tu les bénis (es).
Merci papa amen.
si la personne m' aurais touché la carrontide 1995, Je serais mort sans connaître Dieu.
Mais avant, j’aimerais vous dire ce qui est arrivée à ma femme, car Dieu avait un plan pour elle aussi.
Un
jour, alors qu’elle voyait des personnes vendre des boissons, elle se
dit, « moi aussi je pourrais le faire et ainsi, gagner de l’argent pour
ma famille>>.
Elle acheta de la boisson pour les vendre.
Elle se mis a vendre, mais un jour, un policier s’approche et il lui dit
"Bonjour madame vous pouvais pas vendre un peu plus loin SVP ? Merci".
Ma
femme a eu très peur, sans l’intervention de Dieu, le policier aurait
dit "Bonjour, vous savez que la vente a la sauvette est interdit,
présentez-moi vos papiers". Comme ma femme n’avait pas de papier, la
police l’aurait arrêtée, et moi, je n’aurais pas connu le seigneur.
Dieu avait un plan pour ma femme.
Ensuite,
nous nous sommes mariés, nous avons fait les démarches administratives
et 6 mois plus tard, nous étions convoqués par la justice.
Ce
jour là je commencé a connaître vraiment le seigneur, ma femme avait
peur et nous n’avions pas d’avocat. J’ai mis ma fois en Christ, j’ai un
gros problème, je parle vite et il m’arrive d’avaler les mots, mais
Dieu est là et grâce à Lui, face au juge je parle calmement, mes mots
sont posés, je sens que mon frère Jésus est là, suite à cet évènement,
ma femme a eu ses papiers.
Depuis lors, Dieu à toujours été
là pour nous, pour protéger ma famille, lorsque ma femme attendait
Camélia, cela ne s’est pas bien passé, le docteur a demandé qu’elle se
repose et si elle perdait du sang, il faudrait l’emmener d’urgence à
l’hôpital.
Un soir vers 20h, ma femme me dit que je dois
appeler l’ambulance, on prie, j’ai demande au seigneur de venir à notre
secours, je lui demande si c’est sa volonté de prendre ma femme et ma fille,
comment je devrais faire pour élever Christiania, sans sa mère, comment
expliquer à ma fille que c’est la volonté du seigneur de prendre ma
femme et ma fille. Je lui dis, comment marcher dans ta voie sans l’aide
de la femme qui m’a toujours guidé ?
L’ambulance est arrivée
et pendant tout le trajet le bébé est resté calme. Nous somme arrivés à
l’hôpital, le médecin a vu ma femme, il ont endormis le bébé pour qu’il
ne bouge plus, car ses mouvements auraient pu expulser le placenta, ce
qui aurait entraîné la mort ma femme.
Deux heure de
stress et de nervosité, ensuite ils l’ont emmenée au bloc pour
l’opération. J’étais seul dans ce couloir et je priais. Cela à duré une
heure, pendant laquelle, j’ai été seul a prier le seigneur pour qu’il
sauve ma femme et ma fille.
Soudain j’attends un bébé qui
pleure, j’ai cri « amen merci Papa », je me sens joyeux, mais j’ai
également honte, car, pendant tout ce temps, je n’ai pas pensé à ma
femme, je suis content de l’entendre pleurer, mais ensuite je dis, «
seigneur , et ma femme ? » Mais le seigneur ne m’a pas laissé
continuer, car l’infirmière est venue me rassurer, me disant que ma
femme va bien, « merci Papa ». Je sais que je ne mérite pas tout ce que
me donne mon Père, ni tout ce que qu’il fait dans ma vie.
Le seigneur a permis que j’ai une femme qui m’aime et deux filles magnifiques.
J’aimerais partager une poésie, pour ma femme que j’aime, avec vous, avec les époux qui s’aiment.
Alors voici un poème.
Avec la muse et le silence de la ruse,
Il y a longtemps que je m’amuse.
Que tu ais tord ou raison,
Que tu sois franche ou pas,
Il n' y a que toi que j’aimerais,
Dans toute ma vie.
Dans tout les cas difficiles,
C’est dans tes bras que je suis.
Il n' y a que toi, qui comptes dans ma vie,
Car le plus bel amour du monde, c’est toi.
A quoi cela sert de voiler son coeur,
Si, sur la peau de mes mains,
C’est gravé "je t’aime".
Ton amour qui t’aime
De plus en plus au plus
Profond de son coeur
À tout jamais.
J’espère que l’on
Restera très très longtemps
ensemble, pour toujours
Jusqu' à l’infini ça serait
Le plus beau rêve de ma vie!
Comme
vous avez entendus, j’ai connu le seigneur et je ne voulais pas
m’arrêter là, à la moitié du chemin, je voulais me faire baptiser, pour
jurer obéissance.
Pendant
ce temps, j’étais suivi par mon pasteur, qui m'aidait dans ma vie en
Christ. Je crois que j’étais inconscient du chemin qui avait faire et
que la vie chrétienne n’était pas facile. Après mon baptême, je me suis
senti fort mais j’avais la méfiance, car, si je me sentais plus fort
que superman, je savais que l’ennemi guettai le moindre de mes faux
pas.
Mais un jour, j’ai reçu une bonne claque, j’avais du mal
à dormir, mon but depuis que je connais le seigneur c’est de faire en
sorte que de ne pas le décevoir, ni le rendre triste, ou colère, je
voulais le rendre heureux! Cette nuit là, j’ai cru trouver la solution,
cela allait être parfait.
J’ai prié le seigneur pour qu’il m’aide, mais il n’a jamais répondu a mon appel, j’avais mal et je souffrais de cet échec.
Comme tout les dimanche nous allons à l’église, mais ce jour là je trouvé le pasteur un peu bizarre !!!!!
Il
fait l’accueil, il dis « bonjours, ça va ? Tout va bien ? Vous êtes sur
que cela va? » De plus, il insiste disant cela à tout le monde et moi,
j’ai l'impression que Dieu se moque de moi.
Quand j’ai entendu le serment du pasteur, j’ai compris pourquoi il me répondait pas a mes appels, j’avais été sourd et butté.
Beaucoup
de personnes n’osent pas dire non, cela ne va pas, j’ai des problèmes,
par peur d’embêter, d’être ridicule etc. ..... Comme je n'arrivais pas
à être parfait je décidais d’aller voir le pasteur et de lui demander
la solution. A la fin du culte j’ai été surpris de vois a peu prés une
dizaine de personne parler de leurs problèmes. J’ai pris un rendez-vous
et j’ai de ce qui n’allait pas et de ma volonté d’être parfait!
Le
pasteur me répond, « tu sais, si Dieu voulait que tu sois parfait, tu
serais une machine, Dieu ne te demande pas ce d’être parfait, de plus,
personne n’est parfait, même pas moi. Puis, il ouvrit la bible et me
dit tien, regarde ce que dit jean au chapitre 8.7. « Comme ils
continuaient à l'interroger, il (Jésus) se releva et leur dit: Que
celui de vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre.
Il
continue ainsi : « Comme tu vois, personne est parfait, Dieu nous a
donné un coeur et il nous demande de marcher sur son chemin. Dieu t’a
donné une famille, à toi de t’en occuper, de faire grandir tes enfants
dans la voix de Christ , Dieu ne donne pas d’épreuves que tu ne peux
réussir. »
Après cette discutions, j’ai décidé d’avancer dans
l’amour du Père, de me battre et de donner de l’amour à ma famille et
de partager cet amour avec vous à travers mes poésie.
Quand je crie, répond-moi, Dieu de ma justice.
Quand je suis dans la détresse, sauve-moi.
Ai pitié de moi, écoute ma prière!
Papa
Ne me puni pas dans ta colère,
Et ne me châtie pas dans ta fureur.
Ai pitié de moi papa, car je suis sans force;
Guéris-moi, papa, car mes os sont tremblants.
Sauve-moi, ô dieu! (Bis)
Car les eaux, menacent ma vie.
Je m’enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir,
Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m’inondent.
Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche,
Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu
Papa, prête l’oreille, exauce-moi!
Car je suis malheureux et indigne:
Papa, ne tarde pas. Amen
Puis des jours passent et tu m’exauces,
Tu m’as pardonné, rassuré, tu as fortifié mon âme.
Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul,
Ô papa! Tu me donnes la sécurité dans ma demeure.
Quand je marche au milieu de la détresse, tu me rends la vie,
Tu étends ta main sur la colère de mes ennemis,
Et ta droite me sauve.
Merci papa, merci mon dieu de me remettre sur le chemin de paix et la vérité.